Qui croire ?
Projet de loi relatif à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile : toujours beaucoup d’interrogations et de combats contre l’amendement (N° 36, sous-amendé N°274) Mariani et les tests ADN...
Dans une interview récente à Sud Ouest le député de la circonscription bayonnaise affirmait : « Je n'ai pas voté cet amendement sur les tests ADN. C'est bien la preuve qu'un député peut garder sa liberté et même qu'il le doit ». A la question suivante (pourquoi avez-vous voté contre l'amendement ? ), il justifiait : « je pense que dans cette affaire comme dans d'autres, on peut partir d'un bon sentiment mais je pense aussi qu'il faut être prudent avec l'outil que l'on met dans la caisse à outils. Je suis attentif aux questions touchant à la biogénétique. Il était donc tout à fait naturel que je le sois avec ce vote ».
Jusque là, tout semble clair. Mais il y a un doute…
Le député Grenet était-il réellement présent à l’Assemblée Nationale pour ce vote ?
Sur le site de l’Assemblée Nationale, à la journée du 19 septembre 2007, les scrutins 29 et 30 mentionnent la présence de 140 députés pour le premier et 142 pour le second.
Sur le site mon-député, qui suit minutieusement l’activité parlementaire de chaque élu, les scrutins 29 et 30 sont archivés. Mon-député indique bien le même nombre de votants, d'abstentions et le chiffre des non-votants. Il détaille également le vote par groupe et mentionne en LETTRES CAPITALES les cas particuliers de députés n’ayant pas voté comme leur groupe. Nulle part n’apparaît le nom de Jean Grenet. Une recherche par nom de député indique même que le député de la circonscription n’a été présent en séance que trois fois depuis le début de la XIIIème législature, ce qui confirmerait la poursuite de son activité fantôme de la législature précédente.
Qui croire ?
Le journaliste de Sud Ouest qui a sans doute vérifié les affirmations du député bayonnais ?
Le site mon-député qui semble pourtant tenir à jour sa base de données ?
[ ? ] Si vous savez, faites le nous savoir.
Il faut être de plus en plus fûté pour comprendre la rhétorique politique, dissocier le message de fond de la réalité de l'action, reprendre mot pour mot, rester empirique jusqu'au bout, ne jamais conclure, je ne sais plus...
Dans une interview récente à Sud Ouest le député de la circonscription bayonnaise affirmait : « Je n'ai pas voté cet amendement sur les tests ADN. C'est bien la preuve qu'un député peut garder sa liberté et même qu'il le doit ». A la question suivante (pourquoi avez-vous voté contre l'amendement ? ), il justifiait : « je pense que dans cette affaire comme dans d'autres, on peut partir d'un bon sentiment mais je pense aussi qu'il faut être prudent avec l'outil que l'on met dans la caisse à outils. Je suis attentif aux questions touchant à la biogénétique. Il était donc tout à fait naturel que je le sois avec ce vote ».
Jusque là, tout semble clair. Mais il y a un doute…
Le député Grenet était-il réellement présent à l’Assemblée Nationale pour ce vote ?
Sur le site de l’Assemblée Nationale, à la journée du 19 septembre 2007, les scrutins 29 et 30 mentionnent la présence de 140 députés pour le premier et 142 pour le second.
Sur le site mon-député, qui suit minutieusement l’activité parlementaire de chaque élu, les scrutins 29 et 30 sont archivés. Mon-député indique bien le même nombre de votants, d'abstentions et le chiffre des non-votants. Il détaille également le vote par groupe et mentionne en LETTRES CAPITALES les cas particuliers de députés n’ayant pas voté comme leur groupe. Nulle part n’apparaît le nom de Jean Grenet. Une recherche par nom de député indique même que le député de la circonscription n’a été présent en séance que trois fois depuis le début de la XIIIème législature, ce qui confirmerait la poursuite de son activité fantôme de la législature précédente.
Qui croire ?
Le journaliste de Sud Ouest qui a sans doute vérifié les affirmations du député bayonnais ?
Le site mon-député qui semble pourtant tenir à jour sa base de données ?
[ ? ] Si vous savez, faites le nous savoir.
Il faut être de plus en plus fûté pour comprendre la rhétorique politique, dissocier le message de fond de la réalité de l'action, reprendre mot pour mot, rester empirique jusqu'au bout, ne jamais conclure, je ne sais plus...