Partie de golf

Publié le par Moris Dia

Bayonne possède son golf depuis peu. Ravi, je me suis précipité sur le téléphone pour savoir si le Lapurtar (bayonnais) moyen bénéficiait désormais d’un petit tarif citoyen. Réponse : que dalle ! C’est vivement emmerdant. Le rachat du golf de Bassussary par la municipalité de Bayonne a déclenché ici un vrai bordel, compréhensible et qui fait du tort à tout le monde : au golfeur fauché qui a les boules toutes rouges d’être assimilé à un nanti par les manifestants et à la municipalité, peu crédible devant ses contribuables, pour qui les véritables motifs sont opaques et injustifiables.

Comment crée t-on un golf ? En règle générale, on se réunit à deux ou trois oligarques, on rachète à bas prix de la terre agricole puis on part trouver sa mairie et un promoteur. Une fois tout le monde d’accord, on fait modifier le plan d’occupation des sols, on commande une petite étude d’impact et on nomme un aménageur. Les terrains sont requalifiés constructibles, revendus grassement puis on construit le golf vite fait et on vend de la barraquasse très chère avec vue sur green. A Bassussary, le groupe Eiffage, une fois ses comptes immobiliers bien remplis, a naturellement cherché un acquéreur miracle pour son golf déficitaire. Genre.

 

 

 

 

Mais il y a le golf rustique d’Epherra (tel : 05 59 93 84 06) , à Souraïde, un parcours champêtre exquis, bien  chèvre-bouc avec des sous-bois qui sentent bon et une atmosphère bucolique. Que tu sois tatoué(e), piercé(e), gaucher(e), en espadrilles ou que tu joues en Teddy Smith avec des balles de récup, tu es bien accueilli(e).

 

A Bayonne (New Jersey), le golf de la ville sera construit bientôt (lire ici).

 

Lire aussi le Journal du Pays Basque (article de 2003).

Et pour les dingues de golf, je recommande le blog de Niblick Tamer !

Publié dans Sports

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