French scum

Publié le par Moris Dia

Les émeutes françaises sont très largement commentées dans la presse britannique. Détenteurs d’un modèle d’intégration tout à fait à l’opposé de notre laïcité républicaine, les anglais ont très vite réagi aux propos de notre Ministre de l’Intérieur et analysé ses provocations verbales sans faire de ronds de jambe : the minister’s choice of language, Nicolas Sarkosy de Nagy-Bocsa (tiens.. je connaissais Galouzeau mais pas de Nagy-Bocsa), son of a Hungarian refugee aristocrat est dénoncé. Ses insultes sont systématiquement reprises. D’abord traduit par rabble, le mot racaille a finalement laissé place à scum qui signifie rebut.  The motives of the man they call Sarko are not hard to divine : he wants to run for president in 2007 and has clearly decided his constituency is the white right nurtured by Jean-Marie Le Pen ».
 
 
Au Royaume Uni, on lit énormément de journaux ; les quotidiens font plus d’une centaine de pages, sans compter les suppléments society, economy, magazines et sports ; le week-end, la presse pèse lourd en papier : le Guardian propose un service spécial de recyclage de ses éditions en briquettes énergétiques. Ici, le cosmopolitisme est assumé depuis belle lurette, l’ethnicité mise en valeur et il est fréquent de trouver en Une la photo d’une femme en hijab ; en France, c’est sûrement qu’il y a un problème… « Yes, the riots are rooted in economic deprivation and urban decay. But they have also an ethnic, social dimension. And France’s problem is that it cannot face that act (in The Guardian - 9 novembre) ».
Nombreux sont aussi les témoignages dans la presse anglophone de français bien diplomés mais porteurs d’un nom à consonnance africaine ou arabe, rejetés sur le marché français du travail et qui ont réussi en Grande-Bretagne : « what’s holding us back is discrimination, pure and simple ». Mr Senni has every reasons to believe that. As the child of poor algerian imigrants, he gained a MBA, only to find that no French company would even give him an interview. Finally he applied to employers in Britain. “Metal Box immediately asked me to come over, business class. I felt like Cinderella”, he said. After three years in Sweden, working for Ericsson, Mr Senni’s mother tried to persuade him to return to France, arguing that with international experience he might have better luck. “I spent five months trying, but again – nothing”, he said. “So, I went back to Britain, ang got interviews straight away with Shell, BP, Sony and Philip Morris.” He joined BP but says that when they wanted to send him to France, the French division only offred a junior post at twothirds of his previous salary. He quit and set up his own consulting company, based in London (in The independent – 13 novembre).
France, terre de racisme ordinaire (où l’électorat le plus stable est l’extrême-droite), de repli sur soi-même, des grandes peurs électives et des paradoxes politiques (le NON « antilibéral » à l’Europe a permis aux libéraux anglais et irlandais de récupérer tous les postes d’influence à la Commission de Bruxelles, ce dont se réjouissait le Financial Times, qui enfonce le clou en accueillant, hilare, dans ses colonnes, nos jolis amalgames sur la polygamie).

Dia, putain, dia. 


 

Du côté de Fox News (USA), on se délecte...

Et quand France2 censure ses images sur le Net, c'est TF1 qui fait le boulot...

Publié dans Presse - media

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E
Inaki de Juan hilzorian, aska dezagun !<br /> Larunbate huntan iragan den azken Demoen ekintzaren irudiak http://www.mrafundazioa-alda.org/ blogan<br /> Merci de faire passer cette info à votre répertoire e-mail :<br /> Ne laissons pas mourir ni Iñaki de Juana, ni le processus de paix !<br /> Des images de la dernière action Démo, ce samedi 10 février, sur le blog : http://www.mrafundazioa-alda.org/
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